Turin poesie

Pas une feuille qui bouge, Pas un seul oiseau chantant ; Au bord de l'horizon rouge Un éclair intermittent ;

D'un côté, rares broussailles, Sillons à demi noyés, Pans grisâtres de murailles, Saules noueux et ployés ;

De l'autre, un champ que termine Un large fossé plein d'eau, Une vieille qui chemine Avec un pesant fardeau,

Et puis la route qui plonge Dans le flanc des coteaux bleus, Et comme un ruban s'allonge En minces plis onduleux.

Merci,

Marcel Pontbriand et Valerie Martel